La lumière pulsée médicale a pour cible la mélanine qui se trouve dans le poil et le bulbe du poil. Ces derniers sont chauffés afin d’assurer la transmission de la chaleur au follicule pileux.
Seuls les poils en phase de croissance peuvent être traités, par conséquent des traitements multiples sont nécessaires.
Ce n’est pas un soin douloureux. Les sensations peuvent toutefois être gênantes : à chaque tir au niveau de la zone traitée la sensation est souvent comparée à un élastique qui claque la peau, mais c’est tout à fait confortable.
Il faut environ 6 séances pour obtenir des résultats définitifs, tout en sachant que chaque personne est différente, et que le nombre de séance dépendra du type de poils, de la couleur de peau et du résultat ciblé.
Tout comme les cheveux, les poils évoluent de manière cyclique selon trois phases :
L’épilation à la lumière pulsée, utilisant le poil pour emmener l’énergie jusqu’au bulbe, ne sera donc efficace que sur les poils en phase anagène.
Au cours d’un cycle pilaire, seuls 10 à 20% des poils se trouvent en phase anagène.
Les séances doivent donc être répétées toutes les 8 semaines environ afin d’être efficaces.
Le laser et l’IPL médicale utilisent touts deux un faisceau lumineux pour aller détruire le poil en sa racine.
La plus grande différence entre les deux est que le laser à un spectre plus petit et peut donc être plus précis. Alors que la lumière pulsée médicale a un spectre plus large.
Mais pour l’épilation définitive les deux techniques sont tout aussi efficaces.